L’ALIMENTATION ET LA DÉPENDANCE CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE

La place symbolique du « manger » et du « boire » revisitée au regard des pertes successives.

Cette séquence de formation a pour objectif d’expliciter l’importance de la fonction symbolique de l’alimentation dans la vie de la personne âgée.
L’installation progressive des troubles alimentaires supposera un ajustement adapté au fur et à mesure de l’évolution, le développement d’un savoir-faire et d’un savoir-être, en informant, à chaque étape, la personne et son entourage.
La réflexion sur l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation en fin de vie constituera une approche éthique autour de l’obstination déraisonnable.
Elle s’appuie sur l’analyse de situations cliniques concrètes, apportées par les participants et des apports conceptuels, législatifs et réglementaires à l’aide de supports pédagogiques variés.

Une fonction nutritive, sociale, de plaisir, de repères (les heures, les lieux). Focus sur les habitudes alimentaires du domicile, bouleversées par l’admission en institution.
L’entourage et l’alimentation-hydratation : un enjeu relationnel autour de la culpabilité.
Anorexie, mastication, ralentissement, troubles de la déglutition, constipation, iatrogénie.
Les troubles praxiques : « le manger main ».
Les textures modifiées, la boisson épaissie.
Quelle stratégie ? Quelles réponses ?
Respect des gouts, des intolérances. Quelle place pour les régimes ?
Quels outils de transmissions ?
Le cadre du repas, les conditions de présentation (donner l’envie), éveiller le désir en soignant l’aspect, l’odeur, la couleur.
Spécificité de la présence (regard, empathie) pendant le service, qui anticipe les besoins.
Les plateaux repas en chambre.
Son rôle, son importance.
Posture, installation du résident, installation du professionnel. Déroulement du repas.

2 jours de formation en intra établissement.

IDE en gériatrie (D.U de base en soins palliatifs, D.I.U d’Alzheimérologie et maladies apparentées).